L'Île aux Cygnes, la Statue de la Liberté
Le visage tourné vers les États-Unis, la statue de la Liberté du pont de Grenelle n’est certes pas aussi imposante que sa contrepartie américaine, mais du haut de ses 11,50 mètres, elle surplombe néanmoins la Seine d’assez haut, et donne sa personnalité à cette portion du fleuve, à la hauteur de la Maison de Radio France. Elle est une reproduction exacte de la statue qui a été élevée à New York au XIXe siècle, grâce à la collaboration du sculpteur Frédéric Auguste Bartholdi et de l’ingénieur Gustave Eiffel. Elle avait été conçue dans le but de célébrer l’émancipation américaine et la mutuelle amitié qui unissait les nations française et américaine. Le modèle est celui d’une femme vêtue d’une couronne et d’une toge, qui tient un flambeau à bout de bras. Sur la statue parisienne, une inscription gravée établit une relation entre la guerre d’Indépendance américaine et la Révolution française de 1789. Plusieurs arbres ont été plantés à sa base, et c’est derrière elle que se trouve le pont de Grenelle et que commence l’Allée des Cygnes.
Certains prétendent que la Statue de la Liberté, dessinée par Bartholdi, représenterait en faite la déesse grecque Séminaris, fondatrice de la grande cité de Babylone. Cette hypothèse est portée par l’appartenance du sculpteur français, Frédéric Auguste Bartholdi, à la Grande Loge Franc-Maçonnique.
Installée à l'époque de manière à faire face à la Tour Eiffel, elle tournait le dos aux États-Unis afin de ne pas tourner le dos à l'Élysée ; Bartholdi le déplorait. Elle fut finalement retournée face à l'ouest en 1937, au moment de l'exposition universelle, alors que l'île accueillait le Centre des colonies.
La statue de la Liberté et l'île aux Cygnes
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