Mission délicate que celle de ce maître d’œuvre qui, sans perdre de vue l’identité du grand magasin, est tenu de se mettre au diapason de sociétés de luxe d’habitude si control freaks quand il s’agit de leur image. « Il est vrai que nous avons abordé le sujet avec Mme Prada car, habituellement, nous développons nous-mêmes la création. Mais si nous nous sommes engagés dans ce projet, c’est parce qu’ils ont l’expérience d’un grand magasin, ils ont cette expertise des vitrines animées [réalisées, depuis 1972, par M. Dehix, marionnettiste de père en fils, NDLR] qui est unique au monde, se réjouit Stefano Cantino. En Italie, nous n’avons pas la même culture du grand magasin à cause de la configuration des villes. Pour nous, c’est une première cette animation de Noël ! »
Et la griffe s’en est donnée à cœur joie en confectionnant sur mesure, dans ses ateliers, absolument tous les costumes et les accessoires de ces oursons, empruntant le téléphérique, jouant aux majorettes ou habillant une poupée géante (dont le soulier chausse du 50 !).
La musique des vitrines a été confiée à Frédéric Sanchez, relativement inconnu du public mais célèbre illustrateur sonore de défilés (dont ceux de Prada). « Une fois qu’il a été briefé, il s’est énormément amusé, confie Franck Banchet. Il s’est notamment inspiré des musiques des années 1950 dans les patinoires et des chants de Noël en tout genre. »
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