Dans la serre de la Nouvelle-Calédonie, de superbes Totems Kanak.
En Nouvelle-Calédonie, chaque clan préserve ses lieux cultuels totémiques.
Le totem possède un attribut qui peut être une espèce végétale – igname, taro – un animal – lézard, requin – un phénomène atmosphérique – pluie, soleil, tempête – une maladie ou même un parasite.
Le totem peut détenir une puissance maléfique qui fait la force du clan contre ses ennemis, il en favorise les actions et peut intervenir dans des domaines particuliers par le rhé. Un homme du clan est le prêtre du totem, il en détient la puissance et peut l'utiliser au profit de son clan et de ses alliés. Appelé kavu, il est le seul qui puisse intervenir pour assurer la guérison de ceux qui sont possédés par le rhé du totem. Il peut déchaîner la puissance maléfique du totem contre les récoltes des groupes ennemis, répandre une maladie comme l'éléphantiasis. Chaque totem a son autel sur lequel sont déposées des offrandes précises présentées crues, bouillies ou grillées. Tout doit être fait pour que le rhé se plaise dans son habitat et ne vienne à le quitter. Tous ces procédés permettent de maîtriser l'environnement naturel occupé à la fois par les clans rivaux et les défunts.