12 octobre 2010
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La reine de Chalon-Sur-Saône et ses deux vice reine. Bien avant que Lutèce ne prenne l'appellation de Paris et que la Butte ne devienne Montmartre, le vignoble de la capitale fut l'apanage des Abesses et des Montmartrois. Le seul pressoir se trouvait à l'intérieur de l'abbaye et les vignerons devaient y apporter leurs vendanges. Le vin blanc "clairet" se vendait à Paris et la "Piquette" était réservée à la consommation locale ainsi qu'aux cabarets et autres bouges de la butte. Urbanisation, mildiou et phylloxera eurent la peau de nos raisins. |
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Heureusement, en 1921, un programme de construction de logements populaires souleva une vague de mécontentement. Une pétition mit fin au projet et le terrain fut protégé pour laisser place à l'actuel vignoble. En 1933, la vigne fut replantée sur ce site et la première fête des vendanges célébrée le 3 octobre de l'année suivante en présence d'Albert Lebrun, Président de la République. Depuis lors, la tradition se perpétue sous le patronage de la Ville de Paris. La vigne, en Ile de France, dès la fin de l'empire romain couvrait collines et plateaux de la Vallée de la Seine. C'est le début du XXe siècle qui en a vu le déclin avec le phylloxera dont les ravages furent sans précédent. Le développement des transports permettant l'arrivée sur le marché parisien de vins de qualité supérieur acheva la disparition du domaine viticole francilien. Ce n'est qu'après 1950 que l'on voit réapparaître enfin la vigne dans notre région. |
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Montmartre
11 octobre 2010
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LES VIGNES DE MONTMARTRE
Sur la butte Montmartre, on trouve 1900 pieds de vigne qui s'étendent sur 1556 m2 à flanc de colline. Voilà leur histoire. La culture de la vigne autour de Paris date de l'époque gallo-romaine. A la fin du XVème siècle, ruinées par les guerres, les Abesses de Montmartre sont contraintes de vendre leurs terrains. Vignerons et laboureurs s'installent donc et cultivent de beaux vignobles : la Sacalie, la célèbre Goutte d'Or, le Clos Berthaud, la Sauvageonne, la Vigne de Bel-Air. En 1929, le peintre Francisque Poulbot et quelques amis écrivains et artistes sauvent de l'expansion immobilière un terrain municipal en y faisant planter quelques ceps de vigne. En 1933, on poursuit la plantation avec plus de trois mille plants de Thomery et trois plans de"morgon".
"Les vignes appartiennent à la ville de Paris. Les vendanges se font depuis 1934 au mois d' octobre et la fête des vendanges se fait la première, deuxième, troisième semaines d' octobre. Les vendanges durent une journée. Avant j' usqu' en 1995 le vin de Montmartre était juste symbolique mais pas très bon. Mais en 1996 on l' a amélioré et maintenant il est buvable. Avant au 17 et 18ème siècle c'était un breuvage qui faisait du bien, le vin était en fait médicinal. Aujourd' hui il y a 1710 bouteilles de 50 cl". Nous a expliqué Christine BRETH, de la mairie du XVIII° arrondissement de Paris.
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Montmartre
10 octobre 2010
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Le Parcours du Goût et ses Villages des Régions, du Monde, du Liège, de l'Eau, du Marché, les dégustatns gratuites ainsi que l'École du Goût.
«Village des Régions» au «Village du Monde», en passant par le «Village de l’Eau», le « VilParcourir les goûts, les saveurs, les arômes, le vin, l’eau, les Terres de France, le Monde, c’est ce que nous vous proposons à travers une balade à faire seul, entre amis, ou bien en famille au sommet de la Butte Montmartre, autour du Sacré-Cœur. Le parcours n’aura jamais été aussi vaste, divers et riche, puisqu’il s’étendra sur 1 400 m2avec 160 stands. Vous traverserez les différents villages, qui sauront tous vous surprendre et vous faire découvrir des saveurs inédites. Musiciens, chanteurs, croque-notes et saltimbanques, vous accueilleront tout au long du parcours. Vous irez dulage du Liège » ou le «Village du Marché», sans oublier bien sûr «L’Ecole du Goût». Le Parcours du Goût passera aussi par l’Hôtel Demarne, pour des dégustations et conférences, ainsi que dans la Vigne de Montmartre, exceptionnellement ouverte au public pour des visites. 3 points d’informations tenus par le Comité des Fêtes et d’Actions Sociales, le Syndicat d’Initiative, ainsi que les associations montmartroises, la République de Montmartre, les P’tits Poulbots, les communes libres de Montmartre et du Vieux-Montmartre, ainsi que les Compagnons de Montmartre. Montmartre.
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Montmartre
16 avril 2010
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La Maison de Dalida
Au fond de la rue d'Orchampt (Paris 18ème) dans le quartier de Montmartre. Proche du Sacré Coeur.
C'est ici que la célèbre chanteuse Dalida vivait. C'est aussi en ce lieu qu'elle mit fin à ses jours en 1987.
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Montmartre
14 avril 2010
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Le petit train de Montmartre part de la Place Blanche, face au Moulin Rouge, et vous emmène faire un tour de 40 minutes avec un arrêt Place du Tertre, au cœur de la Butte Montmartre. Un bon moyen de visiter sans fatigue la Basilique du Sacré-Coeur et la place au Tertre avec ses peintres et caricaturistes. Vous verrez la typique rue Lepic, les vignes de Montmartre et le marché Saint-Pierre, véritable paradis des tissus bon marché.
Devant les vignes de Montmartre, d'où vient le vin le plus cher du monde !
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Montmartre
13 avril 2010
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Le Chevalier de La Barre fut torturé et décapité à 19 ans pour "ne pas avoir salué une procession". Le procès fait apparaître la collusion entre l'évêque et le procureur du roi. |
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| Jean-François de La Barre est né en 1745 à Férolles-en-Brie. Orphelins, pauvres, les deux frères La Barre sont recueillis par leur tante, abbesse de Willancourt. Elle tient salon et reçoit les personnalités de la ville. Les enfants de ces notables sont une petite bande bruyante, chahuteuse et volontiers anticléricale. Le 9 août 1765, le crucifix de bois qui ornait le Pont-Neuf est tailladé. L'émotion qui soulève les braves gens d'Abbeville est canalisée par Mgr de la Motte, évêque d'Amiens, qui lance un monitoire ordonnant aux fidèles de révéler, au juge séculier, tout ce qu'ils pourraient savoir de l'affaire, sous peine d'excommunication. |
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ue le chevalier de La Barre. Le 1er juillet 1766, après avoir subi à nouveau lTous les dimanches, les curés haranguent ainsi les paroissiens, la tension monte. Personne n'a rien vu, mais plusieurs se souviennent que de jeunes fêtards n'ont pas salué la procession religieuse lors de la Fête-Dieu dernière. Trois noms reviennent : Gaillard d'Etallonde, Jean-François de La Barre et Moisnel. Devant la menace, Gaillard d'Etallonde s'enfuit en Hollande. La Barre reste, où pourrait-il aller sans argent ? Et puis, pour le 9 août il a un alibi. Qu'à cela ne tienne, lors qu'on découvre, après perquisition dans sa chambre de l'abbaye, trois livres interdits dont le Dictionnaire Philosophique de Voltaire, voilà le coupable idéal. L'abbesse de Willancourt fait intervenir ses relations, le chevalier tente l'appel à Paris, rien n'y fait. Le 4 juin 1766, le Parlement de Paris statue sur le crime d'impiété pour les trois compères. Moisnel, âgé de quinze ans est condamné à une amende, d'Etallonde est en fuite, il ne reste plus qa question (torturé), le chevalier est décapité et son corps jeté aux flammes avec l'exemplaire saisi du Dictionnaire Philosophique. Voltaire tenta de le réhabiliter mais n'y parvient pas. Il le fut par la convention le 25 Brumaire AN II (15 novembre 1794). |
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