Statue de la Liberté : Modèles de la statue, pour le choix du visage
Des sources diverses mettent en avant différents modèles qui auraient servi à déterminer le visage de la statue. Cependant, les historiens en sont réduits à des hypothèses et aucune proposition n'est véritablement fiable et authentique. Parmi les modèles proposés, on trouve Isabella Eugénie Boyer, veuve du milliardaire du monde de la couture, Isaac Singer qui avait contribué au financement du projet.
Isabella Eugénie Boyer, veuve du milliardaire Isaac Singer
Selon certaines sources, Bartholdi se serait inspiré du visage de sa mère, Charlotte Bartholdi (1801-1891), dont il était très proche, pour donner à la statue son visage sévère. Le National Géographic Magazine appuie cette hypothèse, en précisant que le sculpteur n'a jamais expliqué ni démenti cette ressemblance avec sa mère. C'est également la thèse soutenue au Musée Bartholdi de Colmar où l'on peut admirer de nombreuses ébauches de la statue.
D'autres modèles ont été avancés sans faire l'unanimité : Bartholdi aurait voulu reproduire le visage d'une jeune fille juchée sur une barricade et tenant une torche, au lendemain du coup d'Etat de Louis-Napoléon Bonaparte. Il se serait inspiré d'un modèle qui posait pour lui, une certaine Céline, prostituée du quartier Pigalle.
Une étude publiée par Nathalie Salmon en août 2013 obtient le soutien d'institutions européennes et américaines ainsi que l'apport documentaire de divers organismes . Elle met en avant une jeune Américaine, Sarah Coblenzer, future épouse de son ami intime et fondé de pouvoir Adolphe Salmon : documents à l'appui, l'auteur montre comment elle a posé pour lui à Paris au printemps 1875 lors d'un voyage en Europe. Bartholdi a peut-être réalisé une synthèse de plusieurs visages féminins, afin de donner une image neutre et impersonnelle de la Liberté. Mais la ressemblance avec le visage néo-classique de Sarah Coblenzer est indéniable.
Photos de la Statue de la Liberté, l'Île aux Cygnes, Paris, août 2013
À sa pointe aval, l'île accueille depuis 1889, trois ans après celle de New York (28 octobre 1886), une réplique de la Statue de la Liberté, œuvre de Frédéric Auguste Bartholdi, offerte à la France par les citoyens français établis aux Etats-Unis, version coulée en bronze d'un modèle d'étude en plâtre réalisé par Bartholdi pour concevoir la Statue de la Liberté de New York. Dès 1884, le Comité des Américains de Paris avait lancé une souscription, et le modèle original en plâtre fut inauguré en mai 1885 place des Etats-Unis. La statue en bronze, achevée deux ans plus tard, fut transportée sur l'ïle en juin 1889, à l'occasion du centenaire de la Révolution et dans le cadre de l'Exposition Universelle de 1889, et inaugurée par le président Sadi Carnot le 4 juillet.
Installée à l'époque de manière à faire face à la Tour Eiffel, elle tournait le dos aux États-Unis afin de ne pas tourner le dos à l'Elysée ; Bartholdi le déplorait. Elle fut finalement retournée vers l'aval du fleuve lors de l'Exposition Universelle de 1937, alors que l'île accueillait le Centre des Colonies.
Son socle porte une plaque commémorative, et le livret qu'elle tient dans la main gauche porte l'inscription « IV Juillet 1776 = XIV Juillet 1789 » dates respectives des révolutions américaine et française.
D'une hauteur de 11,50 mètres, elle est plus petite que l'originale (46,50 mètres).
Du printemps 1998 au printemps 1999, à l'occasion de l'« Année de la France au Japon », la statue a été prêtée au Japon et installée à Odaiba dans la baie de Tokyo, avant de revenir sur son île parisienne.
* Sources Wikipédia et documentations personnelles
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