Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
13 décembre 2013 5 13 /12 /décembre /2013 08:22

Paris 5ème arrondissement : La rue Galande

La rue à l'époque gallo-romaine était sur le tracé de la route reliant Lutèce à Fontainebleau. Elle fut réellement ouverte en 1202 et l'origine de son nom renvoie à l'ancien clos dit de Garlande, qu'il longeait, propriété de la famille d'Etienne de Garlande, favori du roi Louis VI le Gros qui y possédait un clos de vigne. Ce clos a été loti au début du XIIe siècle, (1127) après sa disgrâce et elle devint très commerçante. Les registres d'imposition de 1292 mentionnent que la rue comporte 50 notables imposés, représentant 16 métiers différents. Au XIIIe siècle la rue est bordée par un cimetière juif.

Au début du XIXe siècle elle devint le repère d'une population de gueux, vas nus pieds, alcooliques, gueux sans foi ni loi, se terrant dans des bouges sordides, tels le Château Rouge ou La Crèmerie d'Alexandre, décrites par Joris-Karl Huysmans dans La Bièvre et Saint-Séverin.

Rue Galande article 1

De nos jours, il demeure toujours quelques maisons à pans de bois et des lambeaux de la chapelle Saint Blaise qui était le siège de la confrérie des maçons charpentiers.

Rue Galande article 5

L’adresse baptisée « Odette Paris » est unique :

le 77 rue Galande, en face de l’Église Saint-Julien-le-Pauvre, l’une des plus anciennes de Paris,et du square René Viviani-Montebello qui abrite le plus vieil arbre de Paris. Un comptoir à chou se trouve au rez-de-chaussée d’un petit immeuble du 17ème siècle, en plein coeur du 5ème arrondissement de la capitale.
Niché au premier étage, le salon de thé minimaliste et rétro offre une vue imprenable sur Notre-Dame de Paris, à admirer en dégustant les choux accompagnés d’un vrai chocolat chaud, d’une offre variée de thés et de cafés ou pourquoi pas d’une coupe de champagne ?
Sol en damier de marbre, murs en marqueterie et design Art déco : Odette Paris ressuscite l’univers des Années folles. La musique vintage diffusée dans la boutique achève de nous faire voyager dans le temps.

Rue Galande article 2

À PROPOS D’ODETTE

Lors qu’il était petit, sa grand-mère Odette, pâtissière hors-pair, faisait des choux divins dans sa minuscule cuisine, pour son goûter et celui de ses cousins qu’elle gardait tous les mercredis.
C’est pour retrouver le goût exquis des choux à la crème qu’il n’a jamais oublié, que son petit-fils a ouvert en janvier dernier, sa boutique dans le 5ème arrondissement de Paris au 77 rue Galande.

Rue Galande article 4

À PROPOS DU FONDATEUR

De l’Internet aux fourneaux d’Odette, il y a un gouffre… Frédéric Berthy a décidé de le franchir à 38 ans. Après avoir travaillé pendant quinze ans sur la Toile pour Microsoft, AOL ou LittleBigWeb, il a ouvert en janvier 2013 une boutique entièrement dédiée aux choux à la crème.
Frédéric Berthy rêvait de créer un dessert « trendy » inédit. (Les macarons ce n’était pas sa tasse de thé). Pari relevé avec les étuis de 6 ou de 12 choux à la crème. Cet autodidacte s’est entouré de chefs pâtissiers avec lesquels il a travaillé les recettes pour retrouver le fameux goût d’antan.

Rue Galande article 3

* Sources : link (Allez vite voir le site "d'Odette", vous n'aurez qu'une envie, celle d'y aller !)

ODETTE PARIS
77 Rue Galande
75005 PARIS

La Boutique est ouverte
de 10h30 à 19h30 tous les jours.
LIVRAISON SOUS 24H/48H

COMMANDEZ en cliquant ici : commande@odette-paris.com
(FRAIS DE LIVRAISON À PRÉVOIR EN PLUS)

Partager cet article
Repost0
12 décembre 2013 4 12 /12 /décembre /2013 07:51

Notre-Dame de Paris ... Deux photos et réponse à ma question

A ma question d'hier " Pourquoi les tours de Notre-Dame présentent-elles de légères dissemblances " ?

Notre Dame 12 décembre 2013 1

Il fallait savoir que : " Les tours de Notre-Dame ne sont pas exactement semblables parce que seules les cathédrales archiépiscopales pouvaient avoir des tours identiques : or Paris ne devint un archevêché qu'en 1622.

Notre Dame 12 décembre 2013 2

Partager cet article
Repost0
11 décembre 2013 3 11 /12 /décembre /2013 08:10

Notre-Dame de Paris et une petite question ...

Voici des photos de Notre-Dame de Paris du 8 décembre dernier. Le ciel était bleu et le soleil brillait. 

UN MONUMENT EMBLÉMATIQUE DE LA PREMIÈRE ARCHITECTURE GOTHIQUE

Notre-Dame est une cathédrale caractéristique d’un art nouveau, le gothique, qui se manifeste d’abord dans les travaux entrepris aux alentours de 1140 par l’abbé Suger à Saint-Denis. Cette architecture est née de la volonté de construire des églises plus vastes, pour y accueillir un plus grand nombre de fidèles, et de faire entrer plus de lumière dans les édifices.

Notre Dame 11 décembre 2013 1

UNE PARFAITE HARMONIE

La façade forme un carré presque parfait : sa hauteur (45 m) égale presque sa largeur (43,5 m). Ce carré est lui-même subdivisé en neuf carrés, celui du centre étant occupé par la rose circulaire (9,60 m de diamètre). De bas en haut, les neuf carrés s’ordonnent en trois registres superposés : celui des trois portails, celui de la galerie des rois, celui de la grande galerie. Les contreforts de cette façade lui donnent un élan vertical qui entraîne le regard vers le ciel.

Notre Dame 11 décembre 2013 2

SAUVÉE DE LA DESTRUCTION

Dès le XVIIIe siècle, à l’époque classique, les statues de la façade subissent des altérations. Sous la Révolution, les statues de la galerie des rois sont systématiquement décapitées, et la cathédrale sert même d’entrepôt. Les rois que l’on voit aujourd’hui sur la façade de Notre-Dame ne sont malheureusement que des copies du XIXe siècle (le musée de Cluny conserve les fragments des œuvres originales, redécouverts en 1977). Grâce à l’impulsion des romantiques, au cours du XIXe siècle, l’art gothique est moins considéré comme « barbare »… François René de Chateaubriand, dans le Génie du christianisme (IIIe partie, livre Ier, chapitre 8), compare encore ces églises aux sauvages forêts gauloises : « Les forêts des Gaules ont passé à leur tour dans les temples de nos pères […], ces jambages qui appuient les murs, et finissent brusquement comme des troncs brisés, la fraîcheur des voûtes, les ténèbres du sanctuaire, les ailes obscures, les chapelles comme des grottes, les passages secrets, les portes abaissées, tout retrace les labyrinthes des bois dans l'église gothique ; tout en fait sentir la religieuse horreur, les mystères et la divinité. » De fait, Notre-Dame de Paris écrit par Victor Hugo en 1831 relance véritablement l’intérêt pour le Moyen âge et la cathédrale. Elle sera restaurée sous la direction d’Eugène Viollet-le-Duc, qui lui ajoute même une flèche et… une statue le représentant sur le toit.

Notre Dame 11 décembre 2013 4

Notre Dame 11 décembre 2013 3

Question : Pourquoi les tours de Notre-Dame présentent-elles de légères dissemblances ? Réponse demain.

* Sources : link

Partager cet article
Repost0
10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 09:32

Notre-Dame de Paris : L'arbre d'Esméralda

Tous les ans, la cathédrale offre sur le parvis un sapin de plus de vingt mètres de haut.

Notre Dame de Paris 1-copie-2

La tradition du sapin de Noël est d’origine germanique et païenne. D’après la légende, saint Boniface de Mayence, évangélisant la Germanie au VIIIe siècle, essaya d’introduire l’idée de la Trinité en se servant de conifères à cause de leur apparence triangulaire. 

Les Mystères de Noël joués sur les parvis des cathédrales étaient fréquemment accompagnés d’un sapin décoré, symbole de la vie qui renaît.

Notre Dame de Paris 4-copie-1

Au XVIIIe siècle, an Alsace comme en Allemagne et en Autriche, la coutume du sapin s’est généralisée. Dans ces pays, tous connaissent le chant populaire O Tannenbaum, wie treu sind deine Blätter ! qui en français a été interprété Mon beau sapin, roi des forêts, que j’aime ta verdure... Au cœur de l’hiver, cet arbre garde sa parure, dit la chanson, tant en allemand qu’en français. 

Notre Dame de Paris 3-copie-1

La coutume d’y accrocher des bougies est attribuée à Martin Luther. Plus tard, la pratique de la couronne de l’Avent s’est répandue dans les temples luthériens en Allemagne et dans l’Est de la France, avant d’être adoptée par nombre d’églises catholiques. Généralement, c’est sur une couronne de branches de sapin tressées que sont disposées les quatre bougies.

Notre Dame de Paris 5-copie-1

* Sources : link

Partager cet article
Repost0
28 septembre 2013 6 28 /09 /septembre /2013 03:15

"Qui jette des orties chez son voisin les verra pousser dans son jardin" Proverbe russe

Photo du weekend dernières fleurs 1

Partager cet article
Repost0
17 septembre 2013 2 17 /09 /septembre /2013 06:53

Le chevet de Notre-Dame de Paris

Le chevet est constitué par un demi-cercle situé dans la partie la plus à l’est de la cathédrale. Il correspond à l'abside de l’intérieur de l’édifice, entourée du rond-point du déambulatoire et des chapelles absidiales. Le chevet est la partie la plus ancienne du sanctuaire. Il fut bâti durant la première phase de construction, de 1163 à 1180. Une série d’admirables grands arcs-boutants dotés d’élégants pinacles soutient son mur supérieur arrondi.

Notre-Dame 1

On ne sait pas si des arcs-boutants soutenaient dès le début le chevet et le chœur. Le fait est qu’on n’en trouve actuellement nulle trace. Au xixe siècle, Viollet-le-Duc n’en fit pas mention non plus, et aucune source antérieure ne nous aide. L’opinion la plus généralement admise est donc qu’il n’en existait pas, tout comme les actuels bras du transept n’ont jamais été soutenus par des arcs-boutants. Les divers contreforts suffisent à soutenir l’ensemble. Les premiers arcs-boutants auraient dès lors été construits peu avant 1230, par le quatrième architecte de la cathédrale, et ce chronologiquement peu avant ceux de la nef. Comme pour la nef, leur fonction de soutien de l'édifice aurait été mineure au regard de leur rôle dans l’évacuation des eaux de pluie (voir le paragraphe concernant les arcs-boutants de la nef).

Notre-Dame 2

Ces arcs-boutants du début du xiiie siècle furent remplacés au début du xive siècle par de nouveaux. Ceux-ci, d’une portée de 15 mètres, furent lancés par Jean Ravy pour soutenir le chœur et son chevet. Ils sont au nombre de quatorze autour du chœur, dont six pour le chevet proprement dit. Comme ceux du début du xiiie siècle, ils paraissent particulièrement minces et audacieux. En effet, en plus de leur minceur source d’une apparente faiblesse, ces arcs-boutants, à l’inverse de ceux de la nef, sont percés d’un trilobe accentuant leur relative fragilité.

Notre-Dame 3

Le chevet est décoré de sculptures et de panneaux représentant entre autres des épisodes de la vie de la Vierge. 

Notre-Dame 4

Notre-Dame 5

* Sources : Wikipédia

Partager cet article
Repost0
16 septembre 2013 1 16 /09 /septembre /2013 07:03

Notre-Dame de Paris : In vino veritas

Octobre 1793, la cathédrale fut pillée, son trésor fondu, ses cloches brisées. Toute la statuaire du portail disparut. 

Les 28 rois de Juda, ancêtres du Christ que les sans-culottes prenaient pour les rois de France, furent tirés d'en bas par une corde et se fracassèrent sur le sol, enfonçant le pavé dans leur chute. 

Rois de Juda 2

Ils reposèrent là pendant trois ans, avant d'être vendus aux enchères en juin 1796 comme matériaux de construction.

Notre-Dame fut mise en adjudication pour être démolie aux prix de 450 000 francs - quelques brouettes d'assignats - et achetée par le ci-devant Simon. Fort heureusement, le 9 Thermidor, en entraînant la chute de Robespierre, mis un terme aux tractations en cours, et la cathédrale fut " providentiellement " transformée en entrepôt pour barriques de vin !

Un siècle plus tard, sous la Commune, Notre-Dame faillit bien, une fois encore, être détruite. Les communards empilèrent stalles, chaises, bancs et barrières au milieu de la nef et les arrosèrent de pétrole : une flammèche fut allumée, que les internes de l'Hôtel-Dieu purent éteindre " in extremis " avant que la cathédrale parisienne ne s'embrase, comme les Tuileries ou l'Hôtel de Ville. 

Rois de Juda 1

En 1977, par le plus grand des hasards, on a retrouvé à l'occasion de travaux les fameuses statues des rois de Juda sous forme de 364 morceaux soigneusement ensevelis dans la cour d'une banque, rue de la Chaussée-d'Antin. Depuis, elles sont exposées au musée de Cluny, tandis que leurs copies du XIXe siècle contemplent à leur place le parvis de Notre-Dame.

* Sources : Les secrets de Paris.

Partager cet article
Repost0
14 septembre 2013 6 14 /09 /septembre /2013 10:12

" Croire à l'existence d'un fait imaginaire engendre des chimères. Entretenir des chimères provoque des utopies. " Jacques Lamarche

Chimère 2

Chimère

Partager cet article
Repost0
13 septembre 2013 5 13 /09 /septembre /2013 06:12

Le coq girouette de Notre-Dame de Paris

Les vieux parisiens savent à peu près tout de l'histoire de Notre-Dame ; alors voici un tout petit secret qui devrait faire lever le nez aux plus avertis d'entre eux. Non, il ne s'agit pas de repérer la statue du Saint-Thomas auquel Viollet-le-Duc fit donner ses propres traits ! Levez les yeux un peu plus haut encore ! Là, perché à 96 mètres du sol, se trouve le coq girouette de la cathédrale.

Girouette 1

Personne ne prête jamais attention à lui alors qu'il contient un vrai trésor ! Lors des travaux réalisés sur la flèche en 1925, le gallinacé de métal fut en effet déposé pour être restauré : l'ont découvrit à cette occasion qu'il contenait de la poussière d'os. Cette poussière de reliques non identifiées fut remplacée par un tube en étain contenant des reliques des saints patrons de Paris, Saint Denis et Sainte Geneviève, et l'une des soixante-dix épines de la couronne du Christ.

* Sources : Les secrets de PARIS - Archives et livres personnels

Partager cet article
Repost0
5 août 2013 1 05 /08 /août /2013 15:03

Square de la Tour Saint-Jacques : Stèle en hommage à Gérard de Nerval

Le square Saint-Jacques, crée en 1856 par Jean Charles Alphand, d'une superficie de 6 016 m² est situé en bordure de la rue de Rivoli au pied de la tour Saint-Jacques. 

Il comporte une stèle érigée en 1959 avec un médaillon en bronze de Jehan du Seigneur , à la mémoire du poète Gérard de Nerval non loin de l'endroit où il a été trouvé pendu à une grille, en 1855.

Jardin de la Tour Saint Jacques 1

Monument à Gérard de Nerval (en souvenir de son suicide par pendaison sur la place du Châtelet) composé d'un médaillon et d'une pierre où sont gravés des vers du poète.

Jardin de la Tour Saint Jacques 2

Né à Paris le 22 mai 1808, Gérard de Nerval, de son vrai nom Gérard Labrunie, ne connut jamais sa mère, morte en Allemagne deux ans après sa naissance. Élevé par son oncle maternel, il passa son enfance à Mortefontaine, dans le Valois, dont les paysages servirent d'ailleurs de cadre - à la fois réaliste, folklorique et idéalisé - à la plupart de ses récits de fiction.

À Paris, où il fit ses études au collège Charlemagne, il se lia d'amitié avec Théophile Gautier. Ses premiers textes littéraires étaient des élégies inspirées par l'épopée napoléonienne (Napoléon et la France guerrière, élégies nationales, 1827). En 1828, le poète, qui considérait l'Allemagne comme «!notre mère à tous!» fit paraître une traduction du Faust de Goethe, qui lui valut d'être félicité par l'auteur lui-même et qui fait encore autorité aujourd'hui (il traduisit le Second Faust en 1840). À la même époque, il se fit journaliste, se lia avec les principaux écrivains romantiques du Cénacle (Hugo, Nodier, Petrus Borel, etc.) et, se mêlant à la bohème littéraire de l'époque, prit une part active, aux côtés de son ami Gautier, à la fameuse bataille d'Hernani.

bioner.jpg

En 1834, il rencontra l'actrice Jenny Colon, pour laquelle il se prit d'une passion désespérée!; elle lui inspira les figures féminines inaccessibles qui hantent obsessionnellement son œuvre. Désespéré par le mariage de Jenny avec un autre en 1838, Nerval tenta de trouver une consolation dans les voyages, en Allemagne puis en Autriche.

Rentré en France, il eut une première crise d'hallucinations et de délire (1841), au cours de laquelle il associa des images de sa mère disparue à un univers imaginaire dont il se prétendait le souverain. Interné à la clinique du docteur Blanche, de février à novembre, il décrivit cet épisode comme une expérience poétique.

En 1843, il entreprit une visite de l'Orient (Égypte, Liban, Rhodes, Syrie, Turquie) qui inspira la rédaction du Voyage en Orient(1848-1851), qui offre une version romancée de ses pérégrinations. Mais, en proie à des crises de folie de plus en plus rapprochées, il dut être interné à plusieurs reprises (janvier-février 1852, février-mars 1853, août 1853-mai 1854, fin 1854). Il se pendit dans la nuit du 25 décembre 1855.

Jardin de la Tour Saint-Jacques 3

Vers d'un poème de Gérard de Nerval

* Sources : Wikipédia

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de TititeParisienne
  • : J'ai ouvert ce blog pour vous parler de "ma ville lumière" PARIS. J'y suis née et j'y habite. Je vous parlerais de mon quartier le 19ème arrondissement, ainsi que des endroits que j'aime pardessus tout, comme Montmartre et l'Île de la Cité. Je vous parlerais aussi des expositions que j'ai vu, des concerts ainsi que des défilés de tous genres. Bienvenue chez moi ...
  • Contact

Recherche

Pages